Service presse III ~ Nov. 2022

Bienvenue pour ce service presse ✨📑 Un peu de changement pour cette troisième lecture du mois de Novembre… Et si nous partons en voyage ? 🚅Un voyage pressé par le temps certes ; mais rempli de symphonie sentimentale… Place à la musique ! 🎶🕙

  1. Préambule📎
  2. Présentation de l’œuvre 📖
  3. Mon Résumé 📝
  4. Conclusion / Appréciation 📜
  5. Ma note ★
  6. Pour la retrouver… 🔎

Préambule📎

Pour rappel, tout ce qui est indiqué dans cette critique est uniquement mon point de vue propre. Ainsi, le résumé, l’appréciation de l’œuvre et même la note finale ne concerne que mon opinion. Il n’entache en rien le travail de l’auteur ni le point de vue d’autres lecteurs. Merci de votre compréhension, et place à la lecture…

Présentation de l’œuvre 📖

L’œuvre se nomme donc « L’horloge, Claire et notre voyage en train vers la mer » et son auteur est Belinda Bonazzi. Ce roman de type littérature française a été publié par les Editions Maia en Décembre 2021. Ce premier roman de l’autrice nous fait voyager à travers symphonie et sentiments. Parlons maintenant de l’horloge et découvrons ensemble son déroulement… ✨

⚠️ SPOIL ALERT ⚠️ Quand vous verrez cette banderole, si vous ne voulez pas connaître des révélations susceptibles de vous gâcher toute l’intrigue merci de bien vouloir lâcher votre téléphone / ordinateur … 📵 Rien ne vous empêchera de lire cette partie après avoir lu le livre !

Mon Résumé 📝

Notre histoire débute un premier avril sur cette fameuse horloge, ou plutôt sur son souvenir. La narratrice n’arrête pas de voir cette horloge placée dans un garage auto où son grand frère l’y avait emmené une fois. Le garage appartenait à un ami à lui qu’il appelait Le Grand François. Cette même horloge qui lui avait annoncé qu’elle n’avait plus beaucoup de temps avec son frère ; cette même horloge qui revient à sa mémoire sans raison des années plus tard…

Bruno est le grand frère que nous voulons tous.  Il était plutôt son demi-frère du côté paternel, mais qu’importe. C’est l’homme qui protège sa petite sœur, joue avec elle et l’aime inconditionnellement. C’était un homme heureux et sans histoire… Alors pourquoi, la narratrice de 9 ans son cadet, avait-elle trouvé cette phrase notée de la main de son frère après sa mort ?

« Ce qui est trop pénible à notre mémoire on ferait mieux de l’oublier. »

Pourtant, n’ayez pas peur de cela, Bruno n’était pas mort d’un suicide mais d’un accident de la route. Il avait acheté une Harley à son ami garagiste et s’était fait renverser lors d’une soirée où il partait rejoindre des amis.

Et voilà que cette horloge revenait la narguer. Elle qui en avait oublié l’existence, voilà qu’elle était là, son souvenir occultant la réalité, la sonnant de bouger.  Grâce au ciel, une musique retentit et elle se concentra sur celle-ci en rentrant jusque chez elle.

🔊 Audio : Gorillaz – Clint Eastwood 🔊

Elle prit le courrier, une lettre inattendue l’attendait ; mais c’était sans compter sur son voisin de palier, Paul qui l’accosta. Elle partit se coucher en se disant que dans 10 jours, sa grand-mère et son grand frère aurait dû avoir un de plus chacun, mais c’était sans compter le destin…

Le lendemain, elle était à son travail au théâtre. Son job consiste à accueillir les clients ; donner des places en échange de leur argent. Ce n’était pas un boulot gratifiant mais ça lui occupait l’esprit souvent. Dès que tout le monde fut installé, elle se souvint de la lettre réceptionnée hier et la lut.

Il s’agissait de Mme Claire Costa, 32 ans, demi-sœur biologique de son grand frère Bruno qui souhaitait la rencontrer… En effet, elle avait su uniquement une fois son frère parti qu’il avait été adopté et elle détestait se souvenir de cela. Comme si cela légitimait moins le fait de souffrir de son absence vue qu’il n’était pas son « vrai » demi-frère. La « vraie » demi-sœur, elle, souhaitait la rencontrer le jour de son anniversaire près d’un carrousel dans un parc.

Le jour J arriva. La narratrice, alors qu’elle n’était pas sûre d’aller à ce rendez-vous, était maintenant dans ce parc où elle y retrouva Claire. C’est ainsi qu’elle apprit qui elle était et qu’elles parlèrent de Bruno. Bruno était né de Mathilde, la maman de Claire. Elle était trop jeune pour l’éduquer à l’époque et a souhaité le meilleur pour son fils ; et c’est ce qu’il a eu. La narratrice ne sait pas pourquoi, mais elle raconta à Claire l’histoire de cette horloge. C’est alors que Claire lui proposa de se retrouver la semaine prochaine et de partir en train, vers le Sud, à la recherche de cette fameuse horloge pour comprendre cette histoire.

La narratrice quitta Claire songeuse. Elle ne pouvait pas partir avec une inconnue ; et encore moins prendre des congés pour semaine prochaine, c’était trop tôt. Mais en arrivant à son lieu de travail, un dégât des eaux avait inondé le théâtre qui serait fermé pendant deux semaines. Le destin peut-être ?

Cette nuit, elle rêva de son frère.

🔊 Audio : Should I stay or should I go – Clash 🔊

Son frère, sur le son de cette musique, lui demande de vivre pour elle, de faire ce voyage, de profiter de la vie. Et elle prit sa décision avec son frère, elle partirait avec Claire en voyage.

Le 13 Avril, jour de l’anniversaire de Claire, elle partit la rejoindre à la gare. Cependant, elle ne s’attendait pas à y rencontrer Benjamin, le demi-frère de Claire du côté paternel, de 24 ans. Claire n’avait pas pu venir et Benjamin venait la chercher pour l’emmener voir Claire jouer dans une pièce de théâtre. Elles partiraient donc après la pièce. Le voyage débutait alors sans que notre protagoniste ne le sache…

Le temps du trajet, elle en apprit plus sur Benjamin et sur Claire. Benjamin avait fait de la prison pendant 6 mois pour vol de scooter et c’est là-bas qu’il avait rencontré Carlos, directeur d’une école de cirque, qui lui avait appris le funambulisme (dont il était fan). Claire, il ne l’avait pas vu depuis des années. Ils étaient souvent tous deux chez leurs mères et Claire avait rencontré un homme d’une quarantaine d’années et était partie vivre avec à peine a-t-elle eut la majorité. Sauf qu’il l’a quittée pour une autre et qu’elle a fait une dépression nerveuse. Elle s’est retrouvée internée et un nouveau psychologue l’a sauvé en lui administrant moins de médicaments et plus d’écoute.

La fin du trajet s’annonça et ils arrivèrent dans un gymnase où était représentée une pièce de théâtre fait par des seniors d’une maison de retraite. Elle entra seule, vu que Benjamin a totalement disparu.

La pièce fut excellente, Claire jouait le rôle principal dû au décès de Jacqueline. Benjamin lui a donc préparé une petite surprise pour son anniversaire… Il fit son numéro de funambule. C’était magnifique et inouï. A la fin, un buffet se transforme en karaoké dansant. Ils s’endormirent à la Résidence des séniors pour repartir dès le lendemain à la conquête de l’horloge.

Le lendemain, elles partirent donc à la gare. Claire était dans un tel état, qu’elle s’endormit dès qu’elles furent installées. Quelques heures plus tard, un homme se matérialisa pour pouvoir s’installer avec elles. Claire dormait toujours (et ronflait même !). L’homme lui proposa une oreillette pour écouter de la musique plutôt que ses ronflements, ce qu’elle accepta.

🔊 Audio : It’s beautiful day – Queen 🔊

Elle s’endormit au son de la musique. En se réveillant, elle se rendit compte que le bel inconnu n’était plus là… Mais ses écouteurs si ! Au bout de ceux-ci, il y avait attaché une note avec ses coordonnées. Il se nommait Jules. Claire avait déserté la cabine elle aussi, mais elle se trouvait à côté avec de nouveaux compères.

Quand elles se retrouvèrent dans leur cabine, la mer leur faisant face, Claire lui posa plus de questions sur cette horloge. Hormis l’horloge, le garage et son frère ; y avait-il un autre élément ? Elle se souvient d’un petit garçon qui la saluait, une odeur de réglisse… Sans plus. Et enfin, elles arrivèrent à destination… En se posant, elles virent un concert qui devait avoir lieu ce soir et elles décidèrent d’y aller. Après tout, elles ne savaient pas où était le garage et ce concert ne devait pas être là par hasard.

Elles partirent visiter. La narratrice se rendit compte que ça faisait plus de vingt ans qu’elle n’était pas revenue ici, voir la mer… Elle se rendit compte que Bruno était partout. Il n’était pas là physiquement, mais il se cachait dans chaque recoin d’herbe, de ciel, de soleil. Sa peine s’allégea. Oui, il faisait partie intégrante de sa vie. Elle rejoint Claire en haut d’une falaise et ensemble elles contemplèrent le paysage. A cet instant, jamais elle ne s’était sentie aussi vivante.

Le concert débuta et elles s’amusèrent. Jusqu’à ce que Claire disparût encore une fois. Elle la retrouva sur la pointe d’un tas de cailloux mais elle semblait… différente. Elle chantonna et se mit à tournoyer sur les rochers… Et elle tomba. La narratrice courut appeler à l’aide. Claire était tombée sur les rochers bien plus bas et était inconsciente. Les secours furent appelés et elle les accompagna aux urgences…

Elle fut autorisée à voir Claire que le lendemain. Elle s’en sortit avec une cheville cassée, plus de peur que de mal. Elles se dirent au revoir, sans savoir qu’elles ne se reverraient plus physiquement avant plusieurs autres années, Claire partirait pour le Brésil où elle rencontrerait l’homme de sa vie, ouvrirait un orphelinat et aura deux petites filles, mais ça, c’est une autre histoire. Claire ne pouvait maintenant plus poursuivre le chemin et on avait encore une chose à accomplir… Retrouver cette horloge.

La narratrice partit donc seule à l’aventure, et le destin la mena à lui : Jules. Dans le train, elle rêva encore de cette scène, cette horloge, son frère, le garage, et ce petit garçon. C’est alors qu’elle comprit. Le petit garçon n’était autre que le fameux Jules… Elle s’éveilla en sursaut et descendit.  Elle partit en direction d’un restaurant nommé « L’horloge » où toutes sortes de cadrans extraordinaires y étaient transposés. Bien sûr, il n’y avait pas la sienne. Le gérant discutait de sa collection avec d’autres clients. Son seul regret est de ne pas avoir récupéré l’horloge qui est dans un garage automobile à l’autre bout de la ville… C’est alors qu’elle apprit que ce garage avait été tenu par le Grand François, le frère aîné ; mais que depuis Jules avait repris l’affaire en tant que frère cadet. Tout se rejoignait en ce même endroit… Elle s’y rua.

Jules était là, l’horloge aussi, elle lui narra l’entièreté de son voyage : de ses rêves à la réalité. Jules l’écoutait avec le plus grand sérieux, et alors, à la fin du récit, il lui posa l’unique question : quel est ton nom ?

Elle s’éveilla et son fils de 6 ans vient l’accueillir ainsi que son mari, Jules. Elle ne savait pas pourquoi elle venait de rêver de tout son périple avec Claire ; ni pourquoi maintenant.

Pour le mot de fin, je ne peux que retranscrire mot pour mot ce que l’auteur a écrit…

« Le livre se termine et je réalise ne toujours pas vous avoir donné mon nom. Mais bon, vous le donner maintenant ne vous servirait plus à grand-chose, parce que cette histoire aurait très bien pu être celle d’une autre fille, d’une autre sœur, que le parcours dans le temps transforme peu à peu en amie, en amoureuse, en mère, en une femme ayant su faire la paix avec son passé et savourant à présent chaque jour de la vie qu’elle s’est enfin choisie. »

🔊 Audio : Here comes the Sun – The Beatles 🔊

Conclusion / Appréciation 📜

Je dois dire que j’ai été perturbée par la couverture qui ressemblait à un tableau digne des plus beaux peintres. C’est un mélange du réalisme du peintre Aïvazovskiy avec les couleurs saisissantes du tableau « Impression, soleil levant » de Claude Monet.

La Neuvième Vague – Aïvazovskiy
Impression, soleil levant – Claude Monet

Un mélange entre rêve et réalité qui colle parfaitement bien avec l’histoire en elle-même. Le titre maintenant, bien qu’un peu long pour moi, relate l’horloge qui revient sans cesse au fil de la narration ; Claire, la demi-sœur retrouvée avec qui la narratrice vivra son épopée ; le voyage qu’elles font en train et vers la mer effectivement sans jeux de mots.

Pour résumer ce livre en un mot, je dirais qu’il est psychologique. Ce livre fait continuellement réfléchir sur la vie, sur ce que l’on souhaite, et surtout sur la préparation à vivre avec le deuil. C’est un livre extrêmement bien écrit. A la première lecture, j’ai eu l’impression d’un livre un peu lyrique, j’avais l’impression de lire en vers tellement il est bien narratif. Mais je me trompais à peine ! Ce livre nous livre une histoire musicale. Il nous plonge au cœur des émotions tout en musique. Pour la bonne lecture du livre, il faut également s’imprégner de chaque musique et ça, c’est un petit plus du livre.

Pour conclure un peu tout ça, ce n’est pas le type de livre que je lis actuellement. Dans le sens où je suis quelqu’un qui aime m’évader et lire des récits plutôt inventés. Là ça reste une histoire vécue, des mots percutants, des émotions transparentes, et un deuil très présent qui est le fil conducteur du livre. Je conseille vivement ce livre à toute personne qui est perdu ; qui est endeuillé ; qui n’a plus d’espoir… Ce livre nous montre que si, il y a un avant et un après certes ; mais la vie a tellement, tellement plus de choses à donner…  

Je souhaitais encore remercier Mme Belinda Bonazzi pour son œuvre admirable. J’ai pu retrouver dans ce livre toutes les sphères de l’art : musique ; lecture ; peinture… J’espère que ma chronique vous plaira et qu’elle vous enchantera autant que j’ai été bercée par votre plume !

Sur ce, poursuivons vers d’autres aventures ✨

Je suis Juliana, au plaisir de vous retrouver ✨ Happy Reading ✨

Ma note ★

Note : 3 sur 5.

(3/5)

Pour la retrouver… 🔎


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