Service presse ~ Janv. 2023

Bienvenue pour ce premier service presse du mois de Janvier ! ✨📑 Et si, nous partions en quête de vérité ? Si nous partions en quête de ce que nous sommes… Lisez bien, car voici comment tout a commencé…

  1. Préambule📎
  2. Présentation de l’œuvre 📖
  3. Mon Résumé 📝
  4. Conclusion / Appréciation 📜
  5. Ma note ★
  6. Pour le retrouver… 🔎

Préambule📎

Pour rappel, tout ce qui est indiqué dans cette critique est uniquement mon point de vue propre. Ainsi, le résumé, l’appréciation de l’œuvre et même la note finale ne concerne que mon opinion. Il n’entache en rien le travail de l’auteur ni le point de vue d’autres lecteurs. Merci de votre compréhension, et place à la lecture…

Présentation de l’œuvre 📖

L’œuvre se nomme donc « La pépinière des anges » et son auteur est Latsuna (Franck Schrafstetter). Ce roman de type fiction religieuse / mystère a été autopublié en Octobre 2022. Ce premier roman de l’auteur est très lyrique et nous emmène dans les contrées lointaines de la pensée humaine… N’attendons plus, et place à la chronique ! ✨

⚠️ SPOIL ALERT ⚠️ Quand vous verrez cette banderole, si vous ne voulez pas connaître des révélations susceptibles de vous gâcher toute l’intrigue merci de bien vouloir lâcher votre téléphone / ordinateur … 📵 Rien ne vous empêchera de lire cette partie après avoir lu le livre !

Mon Résumé 📝

Notre histoire débute lors d’un accident : un SMS envoyé, une héroïne qui ne regarde plus la route et c’est fini. Nous ne connaissons pas encore son devenir, qu’on lui a déjà ôté. Elle se nomme Julie, mère de famille célibataire et monoparentale, essayant au mieux de faire vivre sa fille et elle. Dès qu’elle avait fini son travail, elle se ruait chez elle la retrouver. Ce soir-là, elle ne rentra jamais.

Le premier essai de l’esprit fut de se réincarner sous les traits d’un porcelet. Quelques secondes suffisent pour que l’esprit se détache de lui. Elle ne pouvait pas mener une vie dans un élevage où il faudrait tuer ses congénères pour se nourrir.

Margault devient donc orpheline à 4 ans. Elle fut envoyée chez sa tante, madame Tutellier, qui vivait pour l’Eglise. Margault dût donc s’acclimater et vivre de manière religieuse.

Le second essai fut de se réincarner en chien. Malheureusement, la réincarnation l’emmena sur un caniche qui devait suivre à la trace sa maîtresse. Être propre en toutes circonstances et bien pomponné, obéir au doigt et à l’œil de sa maîtresse… Encore une fois, l’esprit refusa son sort.

Julie fit la rencontre du père de Margault, Sergio d’Angelo, dans un train. Sa valise s’était ouverte et il fut le seul à lui porter secours. Ils se retrouvèrent sur un pont à Venise et passèrent quelques jours ensemble. Un matin, Julie se leva, et Sergio était parti. Malheureusement pour elle, c’était un vagabond, il ne vivait que pour jouer de son violon dans la rue et rien d’autre ne comptait. C’est un virtuose à l’âme torturée.

A 12 ans, Margault était vide, elle suivait tout ce qu’on lui disait de faire sans jamais rechigner, sans jamais vivre. Elle n’était ni heureuse, ni malheureuse. Elle allait à l’Eglise, allait à l’école, s’occupait des corvées… Son oncle entra soudain dans sa chambre et elle subit des agressions sexuelles… A la fin, elle s’éveilla. Elle n’était plus cette Margault vide. Elle prit du liquide et laissa à son agresseur son soutien-gorge sur la table à manger, face à sa tante. Elle s’enfuit de cette maison et de tout ce qu’elle y refermait.

Le troisième essai fut de se réincarner en poisson. Mais, encore une fois, la liberté n’était pas de mise, vu que le poisson est une proie pour l’homme…

Cependant, son oncle et sa tante ne pouvaient pas laisser une gamine de 12 ans dans la rue. Elle fut donc conduite dans un internat religieux de la région. Elle découvrit que bien que non pratiquante, elle croyait en une divinité, elle n’était pas catholique (car trop fermé pour elle) mais animisme. Elle trouva ses repères dans ce nouvel internat puis rencontra Ginka à 15 ans et demi. Petit à petit, son père inconnu l’obsédait de plus en plus…

Le quatrième essai : l’éléphant. L’animal est totalement vide, il n’a pas d’espoir, vit en ville… Ce fut un énième échec. L’esprit doute, il ne trouve pas de corps et il ne peut que suivre les événements entre cette famille démunie. Le père qui ne sait pas qu’il l’est, la fille orpheline. Pourquoi l’esprit doit-elle les suivre ? 

Sergio venait d’une fratrie de 4. Il avait deux frères (Marco et Vittorio) et une sœur (Chiara) aînés. Chiara était toute sa vie, elle était celle qui a toujours été là pour lui, elle était son rayon de soleil. Hélas, un week-end, alors qu’il n’avait que 9 ans, elle ne rentra pas. Partie avec Antonio, son petit ami, sur un bateau, elle tomba à l’eau assommée et ne fut jamais retrouvée. Le drame ébranla toute sa famille. Antonio se suicida, n’arrivant pas à effacer le fait que tout ceci est de sa faute. Sergio grandit avec une part manquante à sa vie, un vide immense. La musique fut son seul refuge, sa sœur lui ayant appris.

Ginka et Margault était diamétralement opposé. Ginka cherchait la chaleur et l’acte sexuel d’un corps, alors que Margault cherchait l’apprentissage et vouait une adoration pour les saints. L’une le corps, l’autre l’esprit. Margault joua au plaisir charnel que demandait Ginka pendant un moment mais la stoppa. Ginka accepta malgré ses sentiments et ses envies. Lors de leurs départs mutuels dus à leur majorité, Ginka aida Margault à emporter la statue du Saint Antoine.

Sergio cherchait par tous les moyens à faire évoluer son art. Il décida de retrouver le violoncelle de sa sœur pour l’agrémenter à son violon.

Margault passait ses journées à peindre, dessiner, toujours accompagnée n’importe où elle allait de sa statue. Ginka partit assouvir ses pulsions à Paris ; mais revint un jour à Margault. Quand elles se retrouvèrent, Ginka avait littéralement changé et cette nouvelle personnalité conquit Margault. Elle lui ouvrit son cœur et lui fit une place dans sa vie.

Sergio cherchait en vain comment retrouver cette partie de sa sœur. Les trois frères avaient hérité de tout mais Sergio refusa sa part. Il décida d’appeler Marco qui lui apprit que son autre frère était en fauteuil. Il lui donna l’information qu’il souhaitait mais Sergio ne pouvait se rendre compte que d’une chose : il n’avait plus de famille due à sa situation de vagabond.

Margault et Ginka partirent pour l’Italie pour retrouver le père de cette dernière, elle n’avait que peu d’informations mais elle était déterminée à le retrouver. Elles firent plusieurs villes, plusieurs lieux… Soudain, arrivée à Vérone, Ginka indiqua à Margault qu’elle s’arrêtait ici. Elle ne pouvait plus continuer à poursuivre une chimère, elle voulait vivre. Margault apprit que Ginka était recherchée. Elle est revenue différente de Paris car son père lui a laissé ses dettes en se suicidant. Seulement, les hommes qui avaient prêté de l’argent à son paternel l’ont retrouvée, et elle devait payer au risque de représailles… C’est ainsi qu’elle s’est enfuie. Elle désirait oublier son passé et son père ; alors que Margault ne voulait que les retrouver. Les deux jeunes femmes se séparèrent…

Virginia Del Greco était la jeune adolescente qui avait récupéré le violoncelle de sa sœur. Sergio la rencontra, jeune femme aveugle surprotégée par son père, elle voulut procéder à un échange. Sergio devrait devenir son professeur, vu le virtuose qu’il est, lui apporter sa compagnie et elle accepterait de lui rendre son bien. Sergio, qui n’était jamais resté à un endroit plus longtemps que quelques semaines, resta 8 ans au service de la jeune fille. Il la quitta à la mort de son père, car ce dernier avait comme dernière volonté qu’il parte, ce qu’il fit. Ce jour-là, Virginia perdit un père et son professeur et ami.

Margault rencontra Federico, jeune homme de son âge aimant plaire, ils se promirent un rendez-vous qui n’aboutit pas pour elle. Lui, il ne pouvait s’empêcher de penser à cette jeune femme. Margault poursuivit son périple accompagné de la statue de son saint. Saint Antoine l’amena alors à Rimini. Sur la falaise d’une plage, elle aida une femme âgée qui était tombée. Il s’agissait de Virginia. Confuse, elle entendit cette femme l’appeler par le prénom de son père. C’est ainsi qu’elle sut qu’elle était sur la bonne voie, bien que son père ne fût plus ici depuis plusieurs années. Federico n’arrivait plus à penser, sur un coup de tête, il partit rejoindre Margault à Rimini. Il la retrouva aisément, à dessiner sur la plage. Elle fut touchée par cela, et alors qu’ils étaient attablés, Ginka se trouva là. Elle se répandit en excuse alors que deux hommes se présentèrent derrière Margault. Ginka a été retrouvé et a vendu son amie. Elle n’avait pas d’argent, mais Margault si. Federico tenta de s’interposer mais ce fut en vain. Ils la dépouillèrent de ses 80 000€, enflammèrent sa voiture et ses dessins, elle n’avait plus rien. Les trois repartirent tant bien que mal à Venise.

Sergio était à Assise depuis plusieurs années, jouant dans les rues avec ardeur. Il n’était plus allé à Rimini, non pas à cause de Virginia mais dû au décès de sa sœur. Il savait que le jour où il retournerait là-bas, ce serait pour rejoindre sa sœur. Ce moment était enfin venu.

Pendant ce temps, le petit groupe essaya de panser leurs blessures. Jusqu’au jour où ils durent se trouver un but et la quête de Margault reprit son cours. Federico se souvint d’un virtuose qui jouait à Assise, et Margault tiqua : Saint Antoine, sa statue, n’était autre qu’un franciscain, elle n’avait aucun doute : ils devaient se rendre là-bas. Elle réussit à retrouver le meilleur ami de son père, qui lui apprit le décès de sa tante. Elle sut immédiatement qu’elle devait retourner à Rimini.

Sergio avait une petite routine, il partait en mer chaque jour à bord de son voilier. C’est là-bas que Margault le vit : son père jouait. Elle était complètement happée par lui et sa musique. Grâce à Federico, ils partirent en mer pour le rejoindre. En voyant pour la première fois sa fille, Sergio hurla : « Chiara ! ». Il tomba à l’eau, son heure était venue. Margault, qui vit son père tomber, devient hystérique. Ginka l’assomma et, sur un coup de tête, balança la statue du Saint Antoine à l’eau. Elle hurla, c’était la fin du voyage pour tout le monde.

Ginka s’enfuit, pendant que Federico emmena Margault chez Virginia. Plusieurs jours passèrent avant qu’elle ne reprenne conscience. C’est ainsi qu’elle perdit complètement la mémoire. Elle dut se faire interner. Un matin, Ginka lui rendit visite comme à son habitude quand elle apprit que la jeune femme n’était plus là. Un couple était venu la chercher et ils étaient partis pour la France. Ginka, qui ne le sentait pas, vola la fiche de renseignements de ce fameux couple. Avec effroi, la famille Tutellier avait repris sa garde, elle ne pouvait pas la laisser entre leurs mains.

C’est ainsi que Federico et Ginka se retrouvèrent une dernière fois. Ils partirent sauver Margault de cet enfer. Ils déboulèrent dans la maison, et Margault suivit Federico pendant que Ginka prenait en joue les deux « parents ». Elle déversa sa haine et Mme Tutellier fut enfin mise au courant des agissements de son mari… Dans un excès de rage face à cet agresseur d’enfants, Ginka tira sur les deux oppresseurs. Federico et Margault demeurèrent interdits… Ginka assuma ses actes auprès de la justice et fut envoyé en prison. Federico avoua ses sentiments à Margault et lui indiqua son désir de repartir en Italie. Margault demeura interdite face à ses sentiments et leurs chemins se séparèrent. Cette dernière partit vers la dernière personne qui était à l’origine de son enfance : Bérangère, la nourrice qui s’occupait d’elle quand sa mère était au travail. Elle lui montra enfin une photo d’elle.

Soudain, l’esprit qui observait toujours se souvient. Il avait été cette femme, il avait été Julie. Il se souvient d’un coup de tout ce qu’elle a vécu et il vit sa fille enfin apaisée. L’heure du choix final avait sonné, l’araignée fut pour lui le meilleur symbole car ce fut la première chose qu’il vit lors de son accident de voiture.

Conclusion / Appréciation 📜

La couverture du livre est le reflet de ce roman, dans un premier temps, on y voit une sorte de statue. La statue du Saint Antoine suit l’héroïne du début à la fin du périple (soit au commencement de la recherche de son père, à sa fin). La couleur grise reflète bien le côté dramatique de l’histoire. Le titre est à lui seul le mot de la fin. A vous de deviner ce que reflète « La pépinière des anges » … Pour résumer ce livre en un mot, je dirais qu’il est… Spirituel. Je tiens à souligner le talent d’écriture de l’auteur car il détient des mots très forts qui permettent de remettre sa vision du monde en question. Le texte est écrit de façon très lyrique et j’ai aimé plusieurs passages de son œuvre qui me donne envie d’écrire un poème sur cela à mon tour. Ce livre me fait beaucoup penser à l’artiste peintre René Magritte qui a également des avis sur le monde en lui-même. Si vous avez aimé ce livre, il est possible que vous aimiez ces œuvres, Melcircle(s) a écrit un article dédié à son art, ici :

 Ainsi, en lisant ce roman, j’ai eu l’impression de voir le tableau « Le principe de l’incertitude » ou encore « La belle captive » qui reflète bien l’art du roman lui-même. Il ne manquait qu’un air de violoncelle et me voilà héroïne du roman lui-même !

Le principe d’incertitude, 1944 – René Magritte
La belle captive – René Magritte

Pour conclure un peu tout ça, je conseille vivement ce livre à toute personne qui adore l’art, les textes lyriques avec cette pointe et finesse d’écriture qui nous fait nous remettre en question. Personnellement, n’ayant pas pour habitude de lire des œuvres spirituelles, je n’ai pas été enchanté par l’histoire mais j’ai énormément apprécié la qualité d’écriture qui est unique et gracieuse. 

Je souhaitais encore remercier Latsuna pour sa confiance, sa gentillesse et sa disponibilité. J’ai apprécié nos échanges et lire votre œuvre. Si un livre reflète l’âme de son auteur, je peux déjà dire que vous avez mis la vôtre dans celle-ci.

Sur ce, poursuivons vers d’autres aventures ✨

Je suis Juliana, au plaisir de vous retrouver ✨ Happy Reading ✨

Ma note ★

Note : 3 sur 5.

(3/5)

Pour le retrouver… 🔎


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